Une campagne pour promouvoir les génériques

Le gouvernement a lancé une nouvelle campagne de promotion des médicaments génériques sous le slogan : « Devenir générique, ça se mérite » afin de renforcer la confiance des Français dans les médicaments génériques. Car la France est en retard dans le recours aux médicaments génériques. En 2015, seuls 46% des médicaments prescrits étaient des génériques, alors que le taux de pénétration est en moyenne de 50% dans les pays de l’OCDE et supérieur à 70% aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

Pour en savoir plus :

http://social-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/medicaments-generiques/

Communication des officines

Le projet de nouveau code de déontologie élaboré par l’ordre des pharmaciens et rendu public mardi 6 septembre s’accompagne de propositions portant sur la publicité, la communication et l’information des officines. On notera pour les groupements et enseignes la possibilité de mener des campagnes de prévention, de communiquer sur des prestations et activités, mais ceux-ci ne peuvent comporter aucune publicité individuelle pour les officines membres ou adhérentes. Les pharmacies peuvent également être référencées sur le site Internet du groupement ou du réseau auquel ils adhèrent sous conditions.

Pour en savoir plus :

http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Communiques-de-presse/Information-communication-publicite-des-officines-et-des-pharmaciens

Un nouveau code de déontologie

L’Ordre a finalisé un nouveau code de déontologie. Plus allégé (47 articles au lieu de 77), le nouveau texte se veut plus « moderne et adapté aux besoins des patients, à l’évolution des nouvelles technologiques et pratiques professionnelles ». L’Ordre a également décidé de retirer du nouveau code l’article concernant la clause de conscience dont l’introduction envisagée pendant un temps avait suscité une vive polémique.

Pour en savoir plus :

http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Communiques-de-presse/Nouveau-projet-de-code-de-deontologie

Projet d’arrêté sur la vente de médicaments sur internet

Le gouvernement a notifié à la Commission européenne un projet d’arrêté fixant des règles techniques à respecter par les sites vendant des médicaments. Citons ainsi quelques exemples :
– Un « dispositif d’alerte » sera obligatoire, afin d’avertir le pharmacien « lorsque les quantités de médicaments commandés conduisent à un dépassement de la dose d’exonération indiquée pour chaque substance active concernée ».
– Une date de mise à jour devra être indiquée sur chaque page du site Internet (mention « Page mise à jour le… »).
La Commission européenne et les États membres ont désormais jusqu’au 7 novembre pour transmettre leurs éventuelles remarques à la France. Passé cette période dite de statu quo, le gouvernement devrait en principe pouvoir publier son arrêté au Journal officiel. Pour l’instant, il est prévu que les pharmaciens disposent de deux mois pour l’appliquer – ce qui conduirait dans le meilleur des cas à une entrée en vigueur à la mi-janvier.

Lien vers le projet :

https://cdn2.nextinpact.com/medias/projet-arrete-sites-medicaments.pdf » target=

ROSP pour 2016 : accord conclu

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’assurance­maladie viennent de signer les avenants définissant les ROSP pour la substitution générique, pour la transmission du numéro de RPPS des praticiens hospitaliers et pour les entretiens pharmaceutiques. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) a, pour sa part, décidé de ne pas parapher les textes. Après une ultime séance de négociations, les différentes parties (à l’exception de l’UNPF) sont tombées d’accord sur un taux de 86 % pour 2016. Parallèlement, il a été convenu que le TFR appliqué au clopidogrel à partir du 2 janvier 2017 serait supprimé si le taux de substitution de la molécule atteint les 80 % à la fin 2016. Dans le cas contraire, les signataires ont décidé de se revoir à la fin de l’année prochaine, ou si de nouvelles baisses sur les prix des génériques, non prévues lors des négociations , intervenaient. De son côté, l’UNPF justifie son refus de signer par le fait que les sommes allouées ne tiennent pas compte des futures baisses de prix annoncées par le CEPS.