Bilans partagés de médication, il faut débuter en 2018 !

Les objectifs de l’Assurance maladie (20 bilans par an et par officine) sont accessibles pour tous. Certaines pharmacies dépassent les 50 bilans réalisés dans leur espace de confidentialité, dans les EHPAD ou au domicile du patient. L’ensemble des représentants de la profession invite les pharmaciens d’officine à s’investir dès à présent et à développer les bilans partagés de médication. L’enjeu, vous l’avez compris, est collectif autant qu’individuel !
Lien vers la lettre : Lettre BPM_VFINALE

Le RGPD s’applique aussi aux groupements de pharmaciens d’officine


La réglementation en matière de collecte et de traitements des données à caractère personnel a été renforcée avec la mise en application, en France et dans toute l’Union Européenne, le 25 mai 2018, du Règlement général sur la protection des données à caractère personnel (RGPD).
Le RGPD s’applique à tous les opérateurs du privé et du public procédant au traitement de données à caractère personnel de personnes physiques qui se trouvent sur le territoire de l’Union Européenne. L’ensemble des opérateurs du domaine de la santé – y compris les groupements – est concerné, des opérations de traitement de données à caractère personnelle étant réalisées à toutes les étapes de la distribution d’un médicament : liste et coordonnées des clients, fournisseurs ou adhérents ; données du patient ; opérations promotionnelles…La protection des données à caractère personnel des personnes physiques est renforcée. La collecte et le traitement de telles données ne sont désormais plus soumis à des obligations déclaratives auprès de la CNIL, mais il appartient aux opérateurs d’organiser leurs pratiques internes et d’être capables de démontrer leur conformité aux principes du RGPD en cas de contrôle de la CNIL.
Les sanctions prévues par le RGPD sont significatives : avertissement, mise en demeure, limitation temporaire ou définitive du traitement, suspension des flux de données, obligation de rectifier, limiter ou effacer, …ainsi que des amendes administratives pouvant s’élever, selon la catégorie de l’infraction, à 10 ou 20 millions d’euros, ou, dans le cas d’une entreprise, de 2% jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel mondial, le montant le plus élevé étant retenu.
Lien vers la check liste RGPD du groupement : RGPD GROUPEMENTS

Le rapport de Thomas Mesnier en faveur d’un rôle accru des pharmaciens


Le député charentais LREM Thomas Mesnier a rendu mardi 22 mai son rapport sur les soins non programmés à la ministre de la Santé. Il fait le constat d’urgences à bout de souffle, et sur-sollicitées faute d’alternative. Il préconise notamment d’ouvrir aux autres professionnels de santé dont les pharmaciens la possibilité de faire un certain nombre de premiers soins. Concernant la télémédecine, dans les zones sous-denses, il est indiqué que l’on peut s’appuyer sur les pharmacies équipées pour la prise en charge des soins non programmés. Federgy est en phase avec ses recommandations. La pharmacie est une porte d’entrée pour les soins non programmés ouverte et gratuite et a un vrai rôle à jouer de premier recours pour désengorger les urgences. L’évolution des nouvelles technologies sera un moteur de renouveau des services possibles à l’officine.
Lien vers le rapport :http://solidarites-sante.gouv.fr/ministere/documentation-et-publications-officielles/rapports/sante/article/rapport-assurer-le-premier-acces-aux-soins-organiser-les-soins-non-programmes

La Commission européenne cite en exemple la fin du monopole pour l’OTC

La Commission européenne souhaite renforcer la compétitivité du secteur européen du commerce de détail. Elle a publié le 19 avril dernier un ensemble de bonnes pratiques destinées à soutenir l’action des États membres en faveur d’une ouverture, d’une intégration et d’une compétitivité accrues dans le secteur du commerce de détail. Dans ce cadre, au sein de sa communication (COM(2018) 219 final), elle cite en exemple qu’ « au Danemark, en Italie, au Portugal et en Suède, des réformes ont été entreprises afin de permettre la vente, ailleurs qu’en pharmacie, de certains médicaments ne nécessitant pas d’ordonnance ». Elle valorise cet argument en indiquant que « les pouvoirs publics sont encouragés à prévoir des conditions de concurrence équitables par rapport aux opérateurs de commerce en ligne ». Autoriser la vente en grandes surfaces des médicaments OTC n’est pas une arme pour concurrencer la vente en ligne. C’est pour Federgy banaliser la consommation de produits dont tous s’accordent pourtant à reconnaître la spécificité et la nécessaire dispensation dans le cadre singulier de l’officine.
Pour en savoir plus : http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3377_fr.htm

Des patients en attente de produits à la marque du groupement

77% des patients seraient prêts à choisir un produit (sans ordonnance) à la marque distributeur groupement si son pharmacien leur conseillait. Source: Avenir Pharmacie