Le rapport de Thomas Mesnier en faveur d’un rôle accru des pharmaciens


Le député charentais LREM Thomas Mesnier a rendu mardi 22 mai son rapport sur les soins non programmés à la ministre de la Santé. Il fait le constat d’urgences à bout de souffle, et sur-sollicitées faute d’alternative. Il préconise notamment d’ouvrir aux autres professionnels de santé dont les pharmaciens la possibilité de faire un certain nombre de premiers soins. Concernant la télémédecine, dans les zones sous-denses, il est indiqué que l’on peut s’appuyer sur les pharmacies équipées pour la prise en charge des soins non programmés. Federgy est en phase avec ses recommandations. La pharmacie est une porte d’entrée pour les soins non programmés ouverte et gratuite et a un vrai rôle à jouer de premier recours pour désengorger les urgences. L’évolution des nouvelles technologies sera un moteur de renouveau des services possibles à l’officine.
Lien vers le rapport :http://solidarites-sante.gouv.fr/ministere/documentation-et-publications-officielles/rapports/sante/article/rapport-assurer-le-premier-acces-aux-soins-organiser-les-soins-non-programmes

La Commission européenne cite en exemple la fin du monopole pour l’OTC

La Commission européenne souhaite renforcer la compétitivité du secteur européen du commerce de détail. Elle a publié le 19 avril dernier un ensemble de bonnes pratiques destinées à soutenir l’action des États membres en faveur d’une ouverture, d’une intégration et d’une compétitivité accrues dans le secteur du commerce de détail. Dans ce cadre, au sein de sa communication (COM(2018) 219 final), elle cite en exemple qu’ « au Danemark, en Italie, au Portugal et en Suède, des réformes ont été entreprises afin de permettre la vente, ailleurs qu’en pharmacie, de certains médicaments ne nécessitant pas d’ordonnance ». Elle valorise cet argument en indiquant que « les pouvoirs publics sont encouragés à prévoir des conditions de concurrence équitables par rapport aux opérateurs de commerce en ligne ». Autoriser la vente en grandes surfaces des médicaments OTC n’est pas une arme pour concurrencer la vente en ligne. C’est pour Federgy banaliser la consommation de produits dont tous s’accordent pourtant à reconnaître la spécificité et la nécessaire dispensation dans le cadre singulier de l’officine.
Pour en savoir plus : http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3377_fr.htm